À partir de Yogyakarta les agences de voyage proposent plusieurs tours dont celui comprenant le volcan Bromo et en option le plateau Igen où on retrouve le volcan Kawah avec ses vapeurs sulfureuses. Ces tours incluent également le transport jusqu'à l'île de Bali.
Pour ma part j'opte pour le tour complet, ce qui signifiait que j'allais devoir me lever à 3h00 du matin pour les deux journées qui suivraient. Cela signifiait également que pendant trois jours nous allions faire de la route. En fait, beaucoup de temps de route. Mais on savait aussi qu'on allait pouvoir relaxer sur l'île de Bali par la suite.
Bromo
Nous quittons donc Yogyakarta dans l'avant midi du 5 mai en route pour le volcan Bromo. On s'en tire pour six à sept heures de route et nous arrivons à notre hôtel (disons notre crèche pour coucher) après la tombée du jour. Nous avons tout juste le temps de prendre un dernier repas et une bonne douche ... froide avant de s'endormir pour quelques petites heures.
À 3h00 le cadran sonne et nous voilà parti pour une longue journée de toutes sortes d'affaires. La raison de ce réveil si matinal (c'est pas vraiment le matin mais plutôt la nuit) c'est de voir le lever du soleil. Une Jeep passe donc nous prendre vers 3h30 et nous rejoignons le train de véhicules qui se dirigent vers le point de vue sur le volcan. Et c'est à ce moment qu'on prend conscience de l'ampleur de cette attraction. On parle ici d'une bonne centaine de Jeeps qui se rendent chaque matin au point de vue sur le volcan où nous avons compté près d'un millier de personnes.
Bon! C'est touristique mais c'est beau.
Igen
Après la visite du volcan Bromo, on revient à l'hôtel pour le petit déjeuner et on quitte pour notre prochaine destination, le plateau Igen. Encore une fois on se tape une balade en autobus de six à sept heures pour arriver à notre destination. Avec comme différence que le village d'accueil et le site d'hébergement sont plutôt sympathiques. On tente de modifier notre forfait de base pour rester une nuit supplémentaire. Malheureusement tout est réservé par un parti politique et nous sommes donc contraint de reprendre la même routine que la veille.
On constate également que nous avons perdu beaucoup beaucoup de touristes en chemin. Et nous avons assez bien compris la raison lorsque le bus nous a déposé vers 4h30 du matin à l'entrée de la piste menant au volcan Kawah.
Pour arriver au sommet du volcan il est requis de se taper une balade ascendante d'environ 2h30. On comprend donc que ce n'est pas à la portée de tous mais l'effort aura été largement récompensé par les paysages qu'on allait retrouver. C'était littéralement à couper le souffre :-).
Le volcan Kawah est encore actif et il dégage énormément de vapeur sulfureuse qui se cristallise en bloc de souffre jaune. Cette matière a une bonne valeur sur le marché et cela permet à une certaine partie de la population local de vivre. Mais à quel prix. Les cueilleurs et porteurs de souffre se payent des allers retours hyper exigeants en plus d'affronter les vapeurs sulfureuses qui irritent les voix respiratoires. Pour ma part, en arrivant sur le haut du volcan, j'étais complètement à bout de souffre. Je n'imagine pas comment on peut travailler de la sorte comme des forcenés à longueur de journée et jour après jour. Une chance que la CSST ne suit pas ce cas. L'employeur serait certainement mis à l'amende.
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