Java et Bali sont vraisemblablement les îles les plus connus de l'Indonésie et les endroits à visiter sont plutôt bien identifiés. Après être restés neuf nuits sur l'île de Bali à jouer les touristes plus conservateurs, nous quittons Ubud (enfin) pour prendre un avion à l'aéroport de Denpassar (au sud de l'île de Bali) afin de rejoindre l'île de Sulawesi. Et là on s'attendait à voir autre chose mais quoi exactement? On ne le savait pas vraiment. Mais on s'attendait à un peu plus d'authenticité et nous avons été très bien servis d'ailleurs, et cela tout au long de notre périple sur cette île.
Sulawesi est une très grosse île et les infrastructures routières et de transport sont beaucoup moins développées qu'à Java ou Bali. Pour bien faire il m'aurait fallut un mois pour visiter cette île mais je n'avais qu'une douzaine de jours. J'ai donc décidé d'accompagner mon partner jusqu'à la ville de Poso et l'abandonner au moment où il se rendrait aux îles Togean.
Pour ma part, le point culminant du trajet était la région du Tena Teraja, au cœur de la partie sud de l'île, où on peut assister à des cérémonies funéraires avec sacrifice d'animaux. Mon programme comprenait donc des arrêts dans les villes de Makassar, Rantepao, Tentena et Poso puis je devais prendre un vol de retour vers Makassar pour revenir ensuite à Denpassar (Bali).
Déjà en arrivant nous sommes évidemment étiquetés comme touristes et les "Hello Mister" fusent de toutes parts. On s'apercevra plus tard que "Hello Mister" s'adresse autant aux hommes qu'aux femmes, du moins pour les plus jeunes.
Makassar est une grosse ville de 1,6 millions d'habitants, à caractère musulman, et ça bouge pas mal. N'étant pas une ville pour les touristes nous nous sentions un peu comme des invités. Et normalement on accueille bien les invités. Nous l'avons très bien sentis lorsque nous avons visité le marché de poissons parmi les pêcheurs, acheteurs, vendeurs et intermédiaires de tout genre. Les demandes pour se faire photographier arrivaient à gauche et à droite et il fallait être rapide sur le piton.
Petit anecdote: après la visite du marché de poissons, nous sommes arrêtés dans un café pour prendre ... un café. Après avoir répondu aux questions de tout le monde, un type s'approche de moi avec une fenêtre Google Earth sur son cellulaire pointant sur la province de l'Ontario dans le plus meilleur pays du monde. Il m'a demandé où j'habitais. J'ai alors zoomé exactement sur ma maison et je lui ai dis que j'habitais là. On a tous bien ri. En passant, il y avait une voiture que je ne connaissais pas dans mon entrée. Il va falloir que je pose des questions.
Concernant les fameux couchers de soleil (dixit le Lonely Planet) et bien je peux vous confirmer que la réputation de Makassar n'est pas surfaite.
Après trois nuits à Makassar, nous prenons un bus VIP vers Rantepao. La durée du trajet est d'un peu plus d'une quinzaine d'heures, mais au moins le bus est confortable.
Il n'y a aucune voiture devant chez toi. Tu ne devrais pas te fier à Google Earth ni aux GPS Garmin et TomTom. Une chance que tu n'as pas utilisé leurs service pendant ton voyage sinon tu aurais attéri en Sibérie ou au Népal ou quelque part au Yémen.
RépondreSupprimerQuand est ce que tu reprends du service du CSPQ. Un mandat à Montréal pour changer d'air. On a des restaurants vientnamiens, cambodgiens et même mongolais. Prends quelques jours de repos et on verra après.